Nous lançons Parégrine en octobre 2017 avec l’ambition de libérer l’univers professionnel de son écrin souvent austère et impersonnel. Mais c'est qui nous ? Vincent Lacroix, Yves Godon et Marion Delage, trois amis qui se rencontrent en école d'ingé il y a maintenant une décennie. Malgré notre formation cartésienne, nous sommes pourtant vivement attachés à défendre le pouvoir de la sensibilité artistique, surtout au sein de l'entreprise. Après 7 ans dans la finance, le développement informatique et l'industrie, nous choisissons de changer de voix, de voie aussi, pour mener ce projet qui nous lie : réduire le clivage entre des cercles personnels baignés dans l’art et la créativité, et un environnement professionnel, encore trop souvent fermé aux bienfaits de la création artistique.
Parégrine, vous épelez ça comment ? Comme "Paris Green" ?
Non. Nous ne sommes pas une startup green de la capitale.Et en plus, on déteste les anglicismes :) Parégrine, tire son origine des mots pérégrine et art.
Parégrine, c'est l’art rendu accessible au plus grand nombre. C’est l’art qui s’impose partout comme moyen identitaire fort d’expression. Parégrine, c'est l'art qui bouscule et qui fait bouger les lignes, c'est l'art qui pérégrine !
Notre ambition ? Exprimer la raison d’être d’une entreprise. Aujourd’hui les sociétés pensent que pour être moderne, il faut avoir des espaces avec l’esprit startup. Au delà de proposer du beau, les entreprises doivent montrer à travers leurs espaces de bureaux l’incarnation forte de leur valeur !
J’aime à penser qu’avec Parégrine, nous aidons toute une communauté d’artistes talentueux mais peu connus en leur ouvrant les portes d’un milieu qu’ils ne côtoient pas et pour lequel ils n’ont pas les clés pour entrer.
Avant de lancer Parégrine, je n’ai travaillé que dans le milieu industriel. J’ai été frappée par le manque de chaleur et d’authenticité qui se dégageait des espaces, dont la déco se résumait à quelques posters corporate punaisés de travers et des injonctions à la vigilance sécurité. Pourquoi faudrait-il attendre d’être chez soi pour se sentir bien ?